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réussir c'est aussi une question d'état d'espriT
capacités innées et acquises
La réussite dans une activité (scolaire ou autre), dépend toujours deux éléments : les capacités innées et celles que vous pouvez acquérir en travaillant.
Prenons l'exemple de la musique, et je vous laisse généraliser cela aux apprentissages scolaires. Quand on commence à apprendre la musique, il peut y avoir deux types de personnes. Une première personne sera qualifiée de "douée", avec un "don pour la musique"; disons qu'elle comprend et sait faire immédiatement 90% de ce qui lui est dit. Cette personne a des capacités innées, peut-être l'oreille absolue par exemple (c'est génétique). Si cette personne pense sincèrement que ses capacités innées sont suffisantes, et qu'elle ne travaille que très peu, il est probable qu'en un semestre ou une année, elle ait du mal à suivre le cours de musique, parce qu'elle n'aura pas acquis les compétences nécessaires (le solfège par ex). Et si elle n'entretient pas son oreille absolue par des exercices, cette capacité -pourtant innée- sera perdue. La facilité initiale est un piège pour la réussite à long terme.
Prenons une autre personne, qui ne semble pas voir de dons particuliers, qui comprend immédiatement seulement 50% du cours. Durant le premier semestre, cette personne réussira moins bien que la précédente. Mais si cette personne travaille intelligemment, avec la conviction qu'elle peut améliorer sa réussite en musique, elle pourra par son travail assimiler 100% du cours (si le cours est bien conçu évidemment). En fin d'année, il est fort probable que cette personne joue mieux que la précédente, et soit motivée par sa réussite à continuer. Elle deviendra une bonne musicienne. Sûrement que beaucoup dans son entourage diront même d'elle qu'elle "a un don pour la musique"!
Bien évidemment, une personne ayant des facilités innées, qui ne s'en contente pas et travaille intelligemment, sera la plus performante, et deviendra peut-être concertiste.
Prenons l'exemple de la musique, et je vous laisse généraliser cela aux apprentissages scolaires. Quand on commence à apprendre la musique, il peut y avoir deux types de personnes. Une première personne sera qualifiée de "douée", avec un "don pour la musique"; disons qu'elle comprend et sait faire immédiatement 90% de ce qui lui est dit. Cette personne a des capacités innées, peut-être l'oreille absolue par exemple (c'est génétique). Si cette personne pense sincèrement que ses capacités innées sont suffisantes, et qu'elle ne travaille que très peu, il est probable qu'en un semestre ou une année, elle ait du mal à suivre le cours de musique, parce qu'elle n'aura pas acquis les compétences nécessaires (le solfège par ex). Et si elle n'entretient pas son oreille absolue par des exercices, cette capacité -pourtant innée- sera perdue. La facilité initiale est un piège pour la réussite à long terme.
Prenons une autre personne, qui ne semble pas voir de dons particuliers, qui comprend immédiatement seulement 50% du cours. Durant le premier semestre, cette personne réussira moins bien que la précédente. Mais si cette personne travaille intelligemment, avec la conviction qu'elle peut améliorer sa réussite en musique, elle pourra par son travail assimiler 100% du cours (si le cours est bien conçu évidemment). En fin d'année, il est fort probable que cette personne joue mieux que la précédente, et soit motivée par sa réussite à continuer. Elle deviendra une bonne musicienne. Sûrement que beaucoup dans son entourage diront même d'elle qu'elle "a un don pour la musique"!
Bien évidemment, une personne ayant des facilités innées, qui ne s'en contente pas et travaille intelligemment, sera la plus performante, et deviendra peut-être concertiste.
Aller au maximum de son potentiel
Comme les capacités innées sont par définition.... innées, il n'y a rien à y faire. Elles ne peuvent pas être améliorées. Vous avez l'oreille absolue ou pas. Par contre, il ne faut pas regarder que cet aspect et penser qu'aucune évolution n'est possible. Vous pouvez toujours améliorer vos capacités (celles qui sont acquises par le travail).
Les capacités innées sont votre facteur limitant, mais vous pouvez aller jusqu'à cette limite. C'est ce que je vous propose de faire dans les pages suivantes.
Par exemple, si vous rêviez d'avoir l'oreille absolue, vous pouvez toujours avoir avec vous un diapason et vous entraîner à trouver n'importe quelle note avec. Votre performance sera finalement la même qu'une personne avec l'oreille absolue (identifier et chanter n'importe quelle note), vous aurez juste en plus un objet en poche.
Les capacités innées sont votre facteur limitant, mais vous pouvez aller jusqu'à cette limite. C'est ce que je vous propose de faire dans les pages suivantes.
Par exemple, si vous rêviez d'avoir l'oreille absolue, vous pouvez toujours avoir avec vous un diapason et vous entraîner à trouver n'importe quelle note avec. Votre performance sera finalement la même qu'une personne avec l'oreille absolue (identifier et chanter n'importe quelle note), vous aurez juste en plus un objet en poche.
utilisez comme modèles d'autres apprentissages exigeants
Les personnes qui apprennent la musique ou un sport particulier font beaucoup d'efforts pour cela, et comprennent que ces efforts sont nécessaires. Et pourtant ce sont parfois les mêmes qui pensent qu'il suffit de comprendre immédiatement 90% du cours pour réussir ses études. La réussite scolaire demande autant d'efforts et de régularité que la musique ou le sport de haut niveau. Si vous avez cette expérience d'un apprentissage exigeant et rigoureux, transposez-le dans le domaine scolaire pour réussir à long terme. Peu importe ce que vous apprenez, soyez conscient de ce qui fait que vous assimilez et généralisez cela à toutes vos autres activités.
Croire que les capacités sont fixes
vous EMPÊCHE de progresser...
C'est un cercle vicieux car l'échec ne sera pas considéré comme une preuve que l'attitude mentale n'est pas adéquate, ou qu'il y a des erreurs de compréhension mais comme la preuve d'un manque de capacités! Cela renforce la croyance dans l'idée qu'on a une certaine quantité d'aptitude, qui est suffisante, ou non.
Dans ce cas, l'effort est un signe de faiblesse. "Les gens intelligents réussissent tout facilement, rapidement et du premier coup." "Si je ne réussis pas immédiatement," dans l'état d'esprit figé, "c'est le signe que je suis bête", et non pas que je dois encore faire un effort car un aspect m'a échappé. "Si je réussis mais que cela me prend du temps, c'est que je suis bête." Or l'intelligence, n'est-ce pas la capacité à triompher d'une difficulté? J'en ai triomphé, que cela m'ait pris du temps ou pas. le résultat final est le même et a la même valeur. La facilité à résoudre un problème n'est pas un critère de votre intelligence, c'est simplement le signe que vous vous êtes donné un défi trop facile pour vous. De plus, en s’entraînant régulièrement à vaincre des difficultés par ses efforts et bonnes stratégies, les étudiants deviennent beaucoup plus résistants devant les difficultés intellectuelles ou de la vie (on parle de résilience.)
Dans ce cas, l'effort est un signe de faiblesse. "Les gens intelligents réussissent tout facilement, rapidement et du premier coup." "Si je ne réussis pas immédiatement," dans l'état d'esprit figé, "c'est le signe que je suis bête", et non pas que je dois encore faire un effort car un aspect m'a échappé. "Si je réussis mais que cela me prend du temps, c'est que je suis bête." Or l'intelligence, n'est-ce pas la capacité à triompher d'une difficulté? J'en ai triomphé, que cela m'ait pris du temps ou pas. le résultat final est le même et a la même valeur. La facilité à résoudre un problème n'est pas un critère de votre intelligence, c'est simplement le signe que vous vous êtes donné un défi trop facile pour vous. De plus, en s’entraînant régulièrement à vaincre des difficultés par ses efforts et bonnes stratégies, les étudiants deviennent beaucoup plus résistants devant les difficultés intellectuelles ou de la vie (on parle de résilience.)
" Les personnes sont toutes nées avec l'amour d'apprendre, mais l'état d'esprit figé peut le détruire. Repensez à une époque où vous aviez du plaisir à faire quelque chose - faire des mots croisés, du sport, apprendre une nouvelle danse. Puis c'est devenu difficile, et vous vouliez arrêter. Peut-être que soudainement vous vous êtes senti fatigué, pris de vertiges, ennuyé ou affamé. La prochaine fois que cela arrivera, ne vous dupez pas vous-mêmes. C'est l'état d'esprit figé. Placez-vous dans un état d'esprit évolutif. Visualisez votre cerveau en train de former de nouvelles connections, quand vous rencontrez un défi et que vous apprenez. Continuez." Carol Dweck "Mindset, the new psychology of success" (traduction personnelle)
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L'état d'esprit figé donne très peu de résistance face aux difficultés, puisque ne pas réussir immédiatement est interprété comme un signe de manque de capacités (et non comme un stimulus pour plus d'efforts).
Ne pas réussir, est interprété par un état d'esprit figé, comme quelque chose qui vous définit : "je suis celui qui a raté ceci ou cela". Repensez à ce type d'événement, et comprenez profondément qu'il ne vous définit pas. Au contraire, vous l'avez utilisé pour en faire une étiquette négative. Et si vous jetiez cette étiquette? A la place, demandez-vous plutôt : Qu'est-ce que j'ai appris de cette expérience? Comment pourrais-je m'utiliser comme élément de ma croissance?
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... et si les capacités ou talents pouvaient s'apprendre?
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Autoportrait avant apprentissage et 5 jours plus tard, avec la méthode de Betty Edwards ("Dessiner avec le cerveau droit")
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Il n'y a pas de talent, mais seulement des efforts et du temps
qui ont permis d'acquérir des habiletés
Les personnes que nous admirons pour leur "talent" ou leur "génie" sont généralement des personnes passionnées, qui se sont complètement investies dans un domaine, et y ont consacré beaucoup de temps et d'efforts.
Si on accepte qu'il est possible de s'améliorer dans un domaine en s'investissant, avec des efforts pour avancer pas à pas, nos capacités s'améliorent. De plus, chaque petite victoire est un plaisir. C'est le sentiment de se développer. Le prof est un outil irremplaçable, mais l'apprentissage nous appartient. Qui sait jusqu'où ce processus de croissance nous conduira? |
Les "champions" et "génies" ont connu des échecs, et les ont utilisés pour apprendre.
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un etat d'esprit évolutif est la clé de la réussite
Avoir un état d'esprit évolutif n'est pas non plus un "talent", que certains auraient ou pas. Dans ses études, Carol Dweck met certains étudiants dans cet état d'esprit en attirant leur attention sur les efforts et les progrès. Elle constate que ces étudiants ont une bien meilleure réussite, et que très peu ont abandonné leurs études. Bref, pour posséder cet état d'esprit, il suffit de supprimer certaines pensées automatiques.
un état d'esprit évolutif est la clé pour réussir après le bac
Le contexte : l'équivalent du concours d'entrée en médecine
Carol Dweck relate une étude faite parmi les étudiants qui viennent d'entrer en Médecine. beaucoup de ces étudiants étaient très brillants en terminale, et les premiers de leur classe. Ils sont anxieux d'être détrônés de leur piédestal qui dit "Je suis le plus intelligent." Elle les étudie alors qu'ils vont commencer le cours de biochimie, qu'ils savent être le plus discriminant. C'est la capacité à réussir cet examen qui déterminera s'ils pourront ou pas poursuivre leurs études de médecine. C'est donc l'équivalent américain du concours d'entrée, mais avec un contrôle continu. L'état d'esprit des étudiants est testé avant, selon un questionnaire similaire à celui que vous avez fait précédemment. |
Résultats de l'étude :
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Il y a deux façons d'étudier, selon son état d'esprit
"Beaucoup d'étudiants étudient de cette façon : ils lisent leur cours et le livre. Si la matière est vraiment difficile, ils relisent, ou essaient de mémoriser tout ce qu'ils peuvent, comme un aspirateur. C'est la façon d'étudier des élèves qui ont un état d'esprit figé.
S'ils ne réussissaient pas, ils en concluaient que la biochimie, ce n'était pas leur tasse de thé. En effet, ils avaient fait tout leur possible, non?" Dans une autre étude, certains enfants à l'état d'esprit figé -qui avaient été complimentés pour leur intelligence- disaient même que la seule possibilité pour eux d'avoir de meilleures notes, c'est de tricher! Et ils le faisaient, quand ils devaient parler de leur expérience à des lycéens, 40% enjolivaient leurs notes! Avaient-ils réellement tout fait pour réussir? Et bien pas du tout! Ils auraient été très étonnés de savoir ce que faisaient les étudiants avec un état d'esprit évolutif. |
"Les étudiants avec un état d'esprit évolutif ont complètement pris en charge leur apprentissage et leur motivation.
Plutôt que de mémoriser sans penser, ils disent "j'ai cherché quels étaient les thèmes et les principes qui se retrouvent d'un cours à l'autre." "J'ai analysé mes erreurs jusqu'à être certain que je les avais comprises." Ils étudiaient comment apprendre, pas seulement comment être des as des examens. Et c'est finalement ce qui leur a donné de meilleures notes. Au lieu de se démotiver quand le cours devenait aride ou difficile, ils disaient " Je continue à m'intéresser à cette matière", "je reste motivé pour étudier". Même s'ils pensaient que le livre était ennuyeux et le prof sévère, ils ne laissaient pas leur motivation s'évaporer. Ils trouvaient de première importance de se motiver." |
La preuve par les neurosciences
Des étudiants de 21 ans de l'université de Columbia ont passé un test de culture générale, en ayant des électrodes crâniennes. Ils recevaient immédiatement une information en retour (feedback) leur disant si la réponse était bonne ou mauvaise. Ils ont été testé pour leur état d'esprit fige (l'esprit est une entité fixe = "entitled"), ou évolutif ("incremental").
Comme dans l'étude précédente, ceux qui ont un état d'esprit évolutif corrigeaient mieux leurs erreurs. Mieux, leur cerveau traite plus intensément les informations en retour leur permettant d'identifier une erreur, et ce type d'information active davantage les zones de la mémoire que chez les personnes ayant un état d'esprit figé. "Why do beliefs about intelligence influence learning success? A social cognitive neuroscience model"Jennifer A. Mangels, Brady Butterfield, Justin Lamb, Catherine Good, Carol S. Dweck, Soc Cogn Affect Neurosci. 2006 September; 1(2): 75–86.
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1) L'attention est détournée des informations prouvant les erreurs, chez ceux qui ont un état d'esprit figé.
Cette image représente la valeur de l'onde P3 à la surface du crâne en faisant la soustraction entre celle mesurée chez ceux qui ont un état d'esprit fixe et ceux qui ont un état d'esprit évolutif, au moment où ils reçoivent un feedback négatif. La différence est significative dans la zone frontale antérieure et est corrélée positivement à l'attention accordée au fait de prouver ses capacités aux autres.
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2) Le traitement et la mémorisation des causes d'erreurs sont moindres avec un état d'esprit figé
Après un feedback négatif, les personnes avec un état d'esprit figé ont une activité plus faible (moins négative) du lobe temporal droit que ceux qui ont un état d'esprit évolutif. Comme l'activité de cette zone est associé à la mémorisation, on peut supposer qu'ils font moins d'effort pour traiter cette information, ce qui expliquerait qu'ils réduisent moins leurs erreurs que les autres.
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D'autres Arguments scientifiques par carol dweckVidéo en anglais, mais elle parle lentement. Non, vous n'êtes pas" trop mauvais en anglais pour écouter", et si vous ne comprenez pas du premier coup, ce n'est pas que "vous êtes bêtes", mais qu'il faudra écouter plusieurs fois et faire des efforts (peut-être rechercher du vocabulaire, ou faire acheter le livre en anglais par votre CDI).
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Bibliographie |
Parents, Les compliments à propos l'intelligence empêchent d'apprendre !
" Bien qu’il soit logique de penser que les élèves non motivés, en difficulté ou peu sûrs d’eux pourraient bénéficier d’éloges au sujet de leur intelligence, la recherche le contredit. Les élèves qui croient que leur succès est attribuable à leur intelligence réussissent moins que ceux qui croient qu’ils doivent investir des efforts pour réussir. Les élèves ayant l’attitude ancrée que leur intelligence est à la source de leur rendement adoptent des stratégies pour avoir l’air intelligent – même s’ils apprennent alors moins."
Dweck, Carol (2008). “Boosting Achievement With Messages That Motivate.” Education Canada, 47, 6-10.
Dweck, Carol (2008). “Boosting Achievement With Messages That Motivate.” Education Canada, 47, 6-10.
Ses assistants ont sorti un certain nombre d’élèves de CM2 de leurs classes, les uns après les autres, afin de proposer à chacun d’entre eux de passer un test de quotient intellectuel non-verbal conçu pour permettre à tous de réussir. Puis l’équipe de la psychologue a calculé le score de chaque élève et lui a annoncé individuellement ce résultat, en faisant un seul compliment. A certains d’entre eux, sélectionnés au hasard, ces chercheurs ont dit «c’est bien, vous devez être intelligent», alors qu’à d’autres élèves ils ont préféré dire «bravo, de toute évidence vous avez bien travaillé»!
Ensuite l’équipe de recherche a demandé à l’ensemble de ces élèves de bien vouloir passer un deuxième examen, leur laissant le choix entre deux tests possibles, décrivant le premier comme étant du même niveau de difficulté que l’examen initial et le second comme étant plus difficile que le test originel. Les chercheurs se sont empressés de rajouter aussi: «vous avez beaucoup appris en passant le premier examen et par conséquent vous êtes tout à fait capable de réussir le test plus exigeant.» L’objectif de l’étude? Evaluer le lien entre le type de compliment accordé aux élèves après l’examen initial et leur volonté d’aborder le test plus difficile dans un deuxième temps.
Dans le cadre de son étude, la majorité des élèves qui ont été félicités pour leur intelligence ont choisi de faire le devoir le plus facile. Par contre, 90% des élèves qui ont été complimentés pour leurs efforts ont choisi de s’attaquer au test le plus difficile. Pour les premiers, c’était comme si l’étiquette de l’intelligence avait entravé leur volonté de risquer de la perdre, si jamais ils ne parvenaient pas à valider cette étiquette dans l’avenir, comme si suggérer que leur intelligence est innée avait placé un périmètre autour de leur capacité d’apprentissage. Pour le second groupe, l’accent mis sur l’effort a été la clé de leur succès, les libérant pour affronter l’inconnu, pour exploiter leur potentiel au maximum.
(résumé repris du site du lycée français de New-York)
Ensuite l’équipe de recherche a demandé à l’ensemble de ces élèves de bien vouloir passer un deuxième examen, leur laissant le choix entre deux tests possibles, décrivant le premier comme étant du même niveau de difficulté que l’examen initial et le second comme étant plus difficile que le test originel. Les chercheurs se sont empressés de rajouter aussi: «vous avez beaucoup appris en passant le premier examen et par conséquent vous êtes tout à fait capable de réussir le test plus exigeant.» L’objectif de l’étude? Evaluer le lien entre le type de compliment accordé aux élèves après l’examen initial et leur volonté d’aborder le test plus difficile dans un deuxième temps.
Dans le cadre de son étude, la majorité des élèves qui ont été félicités pour leur intelligence ont choisi de faire le devoir le plus facile. Par contre, 90% des élèves qui ont été complimentés pour leurs efforts ont choisi de s’attaquer au test le plus difficile. Pour les premiers, c’était comme si l’étiquette de l’intelligence avait entravé leur volonté de risquer de la perdre, si jamais ils ne parvenaient pas à valider cette étiquette dans l’avenir, comme si suggérer que leur intelligence est innée avait placé un périmètre autour de leur capacité d’apprentissage. Pour le second groupe, l’accent mis sur l’effort a été la clé de leur succès, les libérant pour affronter l’inconnu, pour exploiter leur potentiel au maximum.
(résumé repris du site du lycée français de New-York)
Vous verrez une expérience similaire dans la vidéo ci-dessous, avec des enfants plus jeunes et des puzzles. La conclusion est la même : les enfants complimentés pour leurs efforts réclament les puzzles les plus difficiles, alors que ceux qui ont été complimentés pour leur intelligence demandent les plus faciles.
Mueller, C., & Dweck, C. (1998). Praise for intelligence can undermine children's motivation and performance. Journal of Personality & Social Psychology, 75 (1), 33-52.
Article de presse en anglais ici |
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Quizz
Citations inspirantes...
"Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils pourraient être
et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être." Goethe
et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être." Goethe