RISQUE SISMIQUE
«La Terre en ébullition»
L'aléa est la faille de San Andréas, qui est décrochante et passe au milieu du stade de l'université de Berkeley à San Francisco. Les plaques coulissent de 10mm/an, mais dans le stade il y a un déficit de glissement, puisqu'elles ne se déplacent que de 4mm/an. (à 12 min) Il y a donc un risque de fort séisme. La vulnérabilité a été réduite en coupant le stade en 2! (à 19 min) (12 à 19 min, seule partie vraiment intéressante du documentaire) |
Visualiser les séismes planétaire (interactif), aussi en profondeur : IRIS Earthquake browser
Vidéo «C'est pas sorcier» Vers 8 min, le mécanisme de formation des séismes
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Réduction de la vulnérabilité : construction parasismique
Construction parasismique moderne : Les immeubles peuvent osciller sur leurs profondes fondations
Constructions parasismiques anciennes en Chine et au Japon :
Le palais ou le temple bouge à la surface du sol, grâce à la liaison souple entre le toit et les piliers (qui ne sont pas plantés dans le sol mais posés sur des pierres) Visionnez l'expérience de 1h03 à 1h15 dans le Documentaire Arte «La cité interdite de Pékin»
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Des séismes en France (à 7min), et «le renforcement parasismique»
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un exemple d'analyse de séisme : 11 mars 2011 sendai (japon)
1. L'aléa : séisme
Un résumé des dégâts provoqués par le séisme en vidéo : «Mégaquake»
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2. Exposition: une centrale en bord de mer
«Fukushima, Chronique d'un Désastre » ou comment l'explosion aurait pu être évitée, si le personnel avait su qu'il fallait ouvrir manuellement une vanne. Une reconstitution du vécu dans la salle de contrôle.
On constate une accumulation d'erreurs : à 11 min les groupes électrogènes sont détruits et les batteries de secours n'étaient pas en hauteur. à 18 min le condenseur n'a pas fonctionné car il fallait ouvrir manuellement une vanne (problème connu des américains, pas de formation du personnel japonais) à 34 min le problème de fiabilité de la jauge qui mesurait la pression et non le niveau d'eau Très factuel, comment gérer la contamination. (IRSN) Courants et dispersion des éléments radioactifs. effets du climat sur la dispersion des polluants.
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népal avril 20151) un fort aléa géologique, car les plaques ne glissent "pas assez" par rapport à la vitesse de convergence des plaques. Certaines zones sont bloquées et accumulent les contraintes. Le dernier grand séisme au Népal date de 1934!
Le tremblement de terre d'une magnitude 7,8, qui a frappé le Népal samedi 25 avril et causé plus de 10 000 mort. Le Népal est encore sous la menace d'un séisme important, peut-être plus puissant. « seule la partie profonde de la zone de contact a cassé, dans la partie centrale du Népal », a expliqué Pascal Bernard. Si bien, qu'« il reste des zones bloquées » et qu'« on peut craindre de nouvelles ruptures engendrant de nouveaux séismes, plus à l'est ou plus à l'ouest ». Katmandou a bougé de 1m verticalement et horizontalement. mécanisme au foyer: faille inverse = chevauchement d'avant pays de l'Himalaya sur l'Inde
2) une forte exposition à cause de la proximité avec la ville de Katmandou : 800 000 habitants en 2006
3) pas de mesure pour limiter la vulnérabilité : "Le plus grave, c'est que le pays est très mal préparé contre les tremblements de terre: les techniques de construction népalaises sont inadaptées et la population urbaine ce cesse de croître". à Katmandou, 93% des bâtiments ne seraient pas aux normes. Il faut dire que les nombreux bâtiments anciens de la ville, dont ses temples sont "construits pour la plupart en briques cuites et mortier de boue, avec une structure en bois". Les rues étroites gênent les évacuations.
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risque sismique antillesVidéo «C'est pas sorcier» à 9.5 min, un simulateur de tremblement de terre (S puis P puis L), M=7, comme celui qui est attendu aux Antilles. Notez que ce sont les ondes L qui "agitent" le plus.
à 12 min le principe de la construction parasismique. 18 min une colline est plus risquée. à 15 min danger de construire sur des sols sablonneux (mangrove) |